"Je déteste mon passé et celui des autres. Je déteste la résignation, la patience, l'héroïsme professionnel et tous les beaux sentiments obligatoires. Je déteste aussi les arts décoratifs, le folklore, la publicité, la voix des speakers, l'aérodynamisme, les boy-scouts, l'odeur du naphte, l'actualité et les gens saouls. J'aime l'humour subversif,les taches de rousseur, les genoux, les longs cheveux de femme, le rire des jeunes enfants en liberté, une jeune fille courant dans la rue. Je souhaite l'amour vivant, l'impossible et le chimérique. Je redoute de connaître exactement mes limites."
got-a-secret
Trouble in paradise.
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Trouble in paradise.
Samedi 4 septembre 2010 à 13:49
Dernières vacances, dernière semaine à Bruxelles et Amsterdam. Certains moments tendus, d'autres parfaits. Amsterdam est une ville ou j'aimerais vivre, s'il faisait un peu plus chaud. J'aime quand l'on retrouve notre complicité, mon frère ma sœur et moi. Qu'on se regarde et que l'on comprenne. Donc fumer à Amsterdam, c'est fait. Manger des frites à Bruxelles, essayer les bières aussi. Dormir dans un hôtel quatre étoiles, fait. Il ne me reste plus que quelques jours avant la rentrée. Ces journées, j'ai aussi beaucoup pensé à lui. On se parle tout le temps, comment l'oublier. Ca me fait mal de voir que certains ne comprennent pas, que ma sœur ne comprenne pas. Peut-être que je réagirais pareil.. Et puis ce soir il serait possible que ce soit fini, je dois lui dire. J'ai peur de vite me lasser, parce que je me lasse souvent. Pourtant j'ai envie d'être dans ses bras, envie de l'embrasser. Mais aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, c'est diffèrent. Je vais aller penser à autre chose, et je dois faire ces courses de rentrée.
Samedi 28 août 2010 à 22:25
De retour de la capitale.
Est-ce que voir quelqu'un âgé de plus de treize ans est normal? Est-ce que l'absence de mon père l'explique? Est-ce que Lydia a raison, est-ce que je me trompe. Et pourtant je sais que non. Je sais très bien que non, peut-être que c'est encore trop tôt pour en être aussi sûre mais j'ai confiance. Et j'ai rarement confiance. Tout va contre nous, je sais que si j'en étais restée là je serais déjà passée à être chose. Oui ce sera sans doute court, mais ce sera lui. Hier soir à cette heure là j'étais avec lui. Maintenant on est loin, loin dans tout. Et j'aurais pu éviter ce manque, j'aurais pu éviter de trouver comment lui dire qu'il reste quelques mois. Je sais que je dois le faire maintenant, mais j'ai trop peur de sa réaction. J'ai déjà un peu peur de le perdre. Lundi je pars avec eux trois, on en a tellement besoin. Ma sœur m'a laissé un mot hier, elle disait qu'elle sera toujours là pour moi. Je ne sais pas comment parfois on peut arriver à ne plus se parler, parce que j'ai l'impression que je ne peux pas me passer d'elle. J'ai envie de retrouver mon frère. Et puis mon père, c'est encore la même chose. De toute façon pourquoi lui dire la vérité? S'il ne veut pas la savoir. J'en ai marre de ne pas le connaitre. Triste de voir que je connais par cœur la réaction de ma mère, mais pas la sienne. Elle a un rendez-vous, je ne pense pas qu'il soit celui qu'il faut mais je veux que ça se passe bien. Au moins quelques temps, juste pour qu'elle puisse espérer encore comme elle le faisait l'autre fois. Ça fait tellement du bien de savoir que quoique je fasse elles m'aideront toujours.
Samedi 21 août 2010 à 19:01
Until we bleed- Kleerup . Merci Julie. ♥
C'était la mer, c'était le soleil, c'était l'espagnol. Tout ces petits moments dont après on se remémore, comme ce moment ou tu m'as fais écouter ce morceau. Peut-être le soir ou une vague nous a balayé. Ces heures qu'on passaient à parler d'eux. Ces heures ou l'on espérant un message. Ces escaliers qu'on montaient, ces habitudes qu'on prenaient, ce café et puis les bières. Et puis ces moments assez courants ou l'on rigole pour rien. La joie après ces moments de gout-à-rien. Le car jusqu'à Grenade avec Piensa en mi et le lever du soleil.Cette journée où je l'ai rencontré, cette nuit sur la plage. Notre famille virtuelle, puis la dernière soirée et tes petits yeux craquants. J'ai toujours l'impression qu'on ne s'était pas quitté, et puis ça fait du bien de tout dire. La mer me manque, je rêve encore un peu plus d'y vivre.Mais le retour à Lyon, ils m'avaient manqué. Surtout elles. Tout est un peu plus clair qu'avant. Il vient de me parler vingt minutes, alors on est un peu ensemble. Je n'ai pas de mauvaise nostalgie, parce qu'ici tout va bien aussi.
Pourquoi pourquoi même quand les gens s'aiment
Il y a, il y a toujours des problèmes ?
Moi qui aimais tellement ton sourire
Je n'entends plus que tes soupirs.
Il y a, il y a toujours des problèmes ?
Moi qui aimais tellement ton sourire
Je n'entends plus que tes soupirs.
Samedi 24 juillet 2010 à 13:48
La lumière.
La douceur.
Le vent léger.
Un ciel qu'on dirait printanier.
La douceur.
Le vent léger.
Un ciel qu'on dirait printanier.
Des choses étranges arrivent. On ne les a jamais souhaité, on n'aurait jamais pensé pu les réaliser. Mais elles arrivent, par notre faute. Notre faute, même si ce n'était pas vraiment nous. Même si quelque chose nous contrôlait. Alors ces images repassent et repassent en boucle. On doit mentir aux autres et on aime pas ça, alors que pendant ce temps ils nous complimentent sur notre franchise habituelle, on est mal. On se demande comment oublier ces moments, on cherche même un peu stupidement une méthode pour y remédier. Finalement on sait que seul le temps y pourra quelque chose. Et c'est vrai. Puis la lumière réapparait, le soleil avec. On peut à nouveau profiter de tout ce qu'on a, oubliant peu à peu. Penser qu'il n'y a rien de grave. Rien de grave. Juste une atteinte à soi. C'est seulement une petite faiblesse, mais je sais comment oublier. En partant. Et malheureusement, en achetant.
Dimanche 18 juillet 2010 à 17:40
Alors, pour la dernière fois je vis la Terre : un globe stable d'un bleu rayonnant, voguant dans l'immensité de l'éther. Et moi, fragile pincée de poussière douée d'une âme, je voltigeais silencieusement dans le vide en partant de ce bleu lointain pour m'éloigner vers l'inconnu.
Partir vers l'inconnu. Oui bientôt. L'été prend un autre tournant, on se confie de nouveau. Ma sœur m'a manqué. Ce soir on se retrouve tous.
PARIS ♥ Envie de revoir ce film.
Soirée parfaite au dessus du Rhône.
Samedi 10 juillet 2010 à 12:28
Encore une belle soirée. J'ai l'impression de la retrouver, notre amitié s'était perdue depuis quelques années. Mais je crois qu'on la retrouve vraiment. Une autre soirée ou l'on a fait des rencontres, j'ai donné mon numéro. Je ne le fais jamais, d'ordinaire. Mais là, je ne pouvais pas le laisser sans rien après tout, et puis on s'entendait très bien quand même. Mais je sais que moi je ne voudrais pas le revoir. Il me plait mais pas assez. J'aurais pu le faire, avec quelqu'un d'autre.. Ce sont les derniers jours comme ça, mais rencontrer du monde c'est ce qu'il me fallait. Ma sœur est rentrée, j'aurais préféré qu'elle ne le soit pas. Elle ne fait jamais d'efforts, elle fait même moins que rien. Elle fait tout tendre encore plus bas, elle m'énerve. Ma mère m'énerve malgré elle. J'ai hâte de partir sans famille. J'ai envie d'être en Espagne. Même envie de ça, je suis bien, là. Je suis allée voir ma fac, je l'adore. Je ne me rend pas encore compte du changement.. mais je vais aimer.
Mercredi 30 juin 2010 à 17:44
Et là, ce sont les vraies vacances. A la fois j'aime énormément, à la fois j'ai toujours un peu peur de n'avoir rien d'impératif à faire, peur d'un ennui. Jusqu'à Juillet en tout cas ce ne sera pas le cas. L'américain est parti, et c'est là que je ressens vraiment un vide, un manque. Je me rend encore compte que je l'appréciais vraiment, et qu'il me dise hier soir qu'il aurait voulu être avec moi, qu'il pense même ne pas être à la hauteur, rend son départ encore plus triste. Pourquoi y a t-il toujours des départs. Et rien n'est jamais noir ou blanc. Une soirée peut paraitre parfaite, une journée aussi, mais au final il y aura un petit ressenti, ce quelque chose qui contrastera toute la joie. Et voilà, je sens qu'il me manque quelque chose, je ne sais pas quoi, entre autre le départ de certains, mais peut être même quelque chose de plus. J'ai vraiment vraiment envie de partir en Juillet, j'en ai comme besoin. Parce que j'ai l'impression qu'un voyage comme l'année dernière comblera ce quelque chose. Au final, peut être pas, mais ce quelque chose sera remplacé par un autre. Et puis ce sera toujours le cas. Mais j'ai besoin de quelqu'un, quelqu'un comme Myloud, comme Andrea. Quelqu'un. J'ai besoin d'avoir des choses à faire.Mais en attendant, une fois que cette petite phase noire sera passée, je vais profiter de ce début de vacances. Je ne les ai quand même pas attendu pour les gâcher, hein.
Lundi 28 juin 2010 à 12:26
Dans moins de vingt-quatre heures j'aurais fini. Et je n'aurais plus qu'à attendre les résultats. Je suis fatiguée, mais je veux sortir, et je dois travailler. Je dois surtout travailler. Une journée à la campagne m'a donné envie d'y rester un peu plus. Envie d'air, ou de toutes ces choses que je faisais avant, le cheval. J'ai aussi envie de fêter ce bac, juste la fin du bac. Jeni me manque, avec l'Irlande. On devait se voir et puis c'est toujours compliqué. Mais on ne s'est pas perdues. Dans deux jours, c'est le mois de Juillet? Encore quelque chose qui va trop vite. Ici il y'a les hauts et les bas. L'impression d'être à l'écart, c'est comme ça. Ce n'est pas comme si moi j'en faisais tout un truc, je pense que ça ne servirait à rien puisqu'en fait, les "gens" se foutent de ça. Besoin de certains encore trop loin. Donc je continue, je met mes petites contrariétés de côté. Puisque ça va si vite, je n'ai pas le temps de gâcher ce qu'il reste.
Mardi 22 juin 2010 à 21:56
La femme du troisième est en crise d'hystérie, moi je suis fatiguée. J'ai tellement peur de ne pas avoir ce bac, d'arriver à un oral sans avoir rien préparé. Tout est maintenant, et c'était parfait d'être enfin tranquille demain midi. Et non, mon oral est jeudi matin, ça me gâche tout. Mais dans le sens du positivisme, ce sera passé plus tôt, et puis je pourrais me débrouiller. Peut-être, j'ai plutôt l'impression que ça va être relativement horrible. Mais de toute façon ce soir je n'y arrive pas. Je ne sais pas si la partie la plus dure est passée, mais la plus stressante ne l'est pas. Envie de sortir de là, très très vite. D'être jeudi midi. De n'avoir plus qu'une épreuve. De tout calculer et me dire que j'aurais ce bac avec deux points d'avances. Il fallait que je réussisse aujourd'hui, il faut que je réussisse demain, il faut encore que je réussisse jeudi. C'est trop. Apparemment c'est encore la fête de la musique ce soir. En bas de chez moi. Mais tout va bien.