Réveil difficile, nuit difficile. En fait, se réveiller au soleil et au bord de la mer c'est ce qu'il y a de mieux. Et je me dis que vivre là-bas, c'est un peu comme être en vacance à plein temps. Tout parait plus facile, plus doux, plus chaleureux. Et puis il y'a eux. Dernier jour de vacances. J'ai rêvé de l'Eté. J'ai hâte, de repartir en Espagne cet été avec mon père, de partir en voyage. De se réveiller au soleil, d'avoir chaud. J'ai hâte et puis je sais que ça arrivera très, peut être trop vite. Parce que déjà plus qu'un trimestre. Les revoir tous, ça fait du bien. Puisque quand il y'a ma tante, c'est toujours comme ça. Des soirées dans des bars espagnols, de la musique, des kirs et des kirs. Et puis il y'a toujours une fin.
Envie de partir, je pense. L'idéal serait de partir avec A. mais ce ne serait pas avant un an. Peut-être que quand on n'est pas indispensable, quand on n'aime pas sa place, la place qu'on nous a donné, il faut partir ailleurs. Je veux profiter. Plus. Je ne sais pas, j'ai l'habitude de ne pas penser à tout ça, de laisser aller.. Peut-être la "mélancolie du dimanche". Ce n'est pas une question de moi, je sais à qui je tiens ou pas, moi. Besoin de retour, retour, retour. Pas envie de mensonge, je préfère le blanc. Évidemment il y a ceux dont je ne doute jamais. Pas nécessairement les plus proches. Et puis il y'a ce que j'aime ici aussi. Les moments que j'aime aussi. Mais s'il manque quelque chose, ne devrait -on pas aller à sa recherche? Et puis partir ne veux pas dire tout quitter. Juste changer ce qui est bancal, améliorer ce qu'on peut améliorer. Avoir confiance, totalement.