Parfois on dit rien mais on en tuerait bien certains.
Seule seule seule contre ça.
Rappel d'il y a deux ans, rester chez soi et ne pas travailler. Parce que pourquoi se donner tant d'effort pour ne rien gagner de plus? Y a t-il quelque chose de pire que de se surpasser pour n'avoir rien de plus? Ils sont où, ceux qui ne me laissaient jamais seule face aux problèmes. Quand juste ça n'avait pas l'air d'aller,même pour un truc insignifiant. Il(s) venaient, juste me prendre dans leur bras et si je disais que ça allait, ils répondaient que non, ils me connaissaient. Il y en a peut être de moins en moins qui me connaissent, je me laisse moins connaitre. Ils sont loin, un peu partout mais loin. Et puis la distance, ça tue. C'était juste éphémère, mais c'était parfait. Ça reviendra, mais aujourd'hui non. Julien dit que je suis franche, et que je le dis dès que ça m'énerve;. Et c'est vrai, je le fais parce que lui m'énerve,mais j'imagine qu'au fond je l'apprécie au moins un peu. Mais avec cette fille là par exemple, je n'y arrive pas. Je pourrais, mais je sais que ça ne fera rien de mieux. Alors ignorer est censé être facile. Je m'énerve pour rien, mais je ne contrôle pas ça, il y en a que je supporte pas. Physiquement pas. Alors je reviens vers ceux qui ont toujours été sûr, même s'ils sont loin, ils sont peut être plus là que ceux qui sont près. Ceux qui sont tout près, je les aime tellement. Mais je n'ai pas envie de trop les aimer, j'ai peur d'être moins pour eux, pas envie d'être l'écart alors je m'y met toute seule parfois. Et là, je le suis.